Houlomoteur : la Bretagne devrait accueillir un 1er parc pilote

Seabased

Une nouvelle page du développement des énergies marines s’écrit en Bretagne : le site de la baie d’Audierne pourrait accueillir un premier parc pilote de production d’énergie houlomotrice.

Aux avant-postes du développement des énergies marines, la Bretagne pourrait accueillir sur la concession déjà identifiée par les acteurs locaux un premier parc pilote houlomoteur de 2MW dans la baie d’Audierne porté par Seabased, société d’énergie houlomotrice irlandaise avant de réfléchir à un parc houlomoteur plus important.

« La Région Bretagne est heureuse de soutenir ce projet particulièrement innovant qui contribuera à la production d’une énergie renouvelable compétitive sur le littoral breton », déclare Loïg Chesnais-Girard, Président du Conseil régional de Bretagne.

Ce projet contribuera à maintenir la position de la Bretagne comme vitrine technologique des énergies marines, d’autant qu’il devrait s’agir du premier parc houlomoteur européen connecté au réseau. Accompagné depuis le début par Bretagne Ocean Power, ce projet devrait également contribuer à la croissance industrielle et économique du territoire.

Une technologie particulièrement innovante

La technologie houlomotrice de Seabased utilise une bouée à la surface de l’eau qui se déplace avec les vagues. Un générateur – appelé convertisseur d’énergie des vagues (Wave Energy Converter, ou WEC) – et posé sur le fond marin convertit cette énergie mécanique en énergie électrique. L’énergie de plusieurs générateurs est alors convertie en un seul flux adapté au réseau électrique.

C’est la société bretonne ENAG, spécialisée dans la conversion d’énergie, qui fournit à Seabased ce système électrique unique.

Seabased a déjà réalisé deux parcs pilotes avec cette technologie utilisant l’énergie houlomotrice, validant également la connexion au réseau. L’heure est actuellement à l’optimisation finale du système et à sa certification avant la phase de commercialisation complète.

Ce parc houlomoteur devrait commencer par un prototype de 2 MW, avant de s’étendre, si toutes les conditions sont réunies, à une ferme pilote de 10 MW et d’être connecté au réseau électrique national. Ce déploiement se fera en concertation avec les usagers de la mer qui seront sollicités pour participer au projet.

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