Près de 20 industriels s’engagent à l’occasion du salon international SEANERGY pour contribuer à la structuration d’une filière française des énergies marines. Cet engagement est le fruit d’une démarche collective des 5 groupements Bretagne Ocean Power, Aquitaine Blue Energies, Normandie Maritime, Neopolia et Wind’Occ.
La concertation menée par les groupements Bretagne Ocean Power, Aquitaine Blue Energies, Normandie Maritime, Neopolia et Wind’Occ avec les candidats des AO4 (Normandie) et AO5 (Bretagne Sud), ainsi qu’avec les représentants de la filière de France Energie Eolienne et du Syndicat des Energies Renouvelables, permet aujourd’hui aux candidats de s’engager en signant une charte d’engagement pour une filière industrielle locale, à l’occasion du salon international SEANERGY.
Pour l’AO4, 6 candidats se sont ainsi engagés :
- EDF RE
- SHELL
- Le consortium TOTAL/RWE
- Le consortium Vattenfall/WPD et la banque des territoires
- Ocean winds
- Iberdrola
Pour l’AO5, les 10 candidats se sont ainsi engagés :
- EDF RE
- Le consortium Océole (EQUINOR- Q Energy – GREEN GIRAFE)
- Le consortium ELICIO- BAYWA-RE
- Le consortium Total Energie, Green Investment Group, Qair
- Le consortium Vattenfall/ WPD et BLUEFLOAT
- RWE
- Ocean winds
- Consortium Les Moulins du mervent : Shell Eolfi, Enbw/Valeco, Banque des Territoires
- Iberdrola
- ENI
L’objectif de la charte : faciliter l’accès des entreprises régionales aux projets
Les groupements de TPE, PME et ETI Bretagne Ocean Power, Aquitaine Blue Energies, Normandie Maritime, Neopolia et Wind’Occ, qui représentent plus de 500 entreprises positionnées sur les Energies de la Mer (éolien offshore posé et flottant, énergies marines renouvelables, ont uni leurs forces afin de proposer une Charte d’Engagement pour une filière industrielle locale commune aux candidats des appels d’offre éoliens en mer. Souhaitant accélérer le développement industriel, avec les TPE, PME et ETI des territoires, et en lien avec les projets Eolien en mer, il s’agit ici d’une étape majeure de cette dynamique collective et nationale depuis la publication de La Tribune de février 2021.
Ce document est une réponse immédiate à l’intervention du Président de la République lors des Assises de l’Economie de la Mer le 14 septembre dernier, pour que « tous les acteurs de la filière du maritime et de l’éolien en mer jouent collectifs, aident leurs soustraitants en donnant de la visibilité, en s’engageant sur les commandes d’une part, mais aussi sur la politique de formation, sur les politiques de recrutement, etc.«
Cette Charte intègre les demandes formulées par plusieurs candidats déclarés aux différents appels d’offres éoliens offshore français en cours. Elle vise à identifier les candidats volontaristes sur la structuration d’une filière industrielle française et qui défendront auprès de la DGEC (Ministère de la Transition Energétique) et de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), des critères et sous-critères d’appel d’offres favorables aux enjeux environnementaux et sociaux économiques, équilibrés par rapport au critère prix.