Basée à Plouzané (29), la société Quiet-Oceans sera présente à Seanergy 2019 sous le pavillon Bretagne. Cette jeune société s’est développée depuis huit ans sur un marché de niche mais porteur. Il s’agit de l’étude de l’impact du bruit fait par l’homme sur les écosystèmes marins. Navigation, constructions en mer (pose d’éolienne, travaux portuaires etc). Le sujet aussi méconnu que passionnant est de plus en plus à l’agenda des gouvernements et des multinationales. La règlementation européenne les contraint à mesurer leur impact sur les animaux marins et à trouver des solutions afin d’y remédier.
Nous avions interviewé Carl Bois, le directeur commercial de la société, l’an passé. Retrouvez l’intégralité de l’interview sur le site de Bretagne Développement Innovation.
Quand et comment a été créé Quiet-Oceans ?
La société, qui compte aujourd’hui 10 personnes, est née en même temps que la règlementation sur l’impact du bruit fait par les hommes dans l’eau, en 2010. Suite à un exercice de l’OTAN en 1996 en mer Egée, un échouage massif de cétacés s’était produit. L’OTAN a beaucoup investi pour en comprendre les raisons. Les signaux acoustiques émis lors de cet exercice ressemblaient à ceux des orques. Les cétacés ont donc cru que leurs prédateurs arrivaient, se sont affolés et se sont échoués. L’Europe a été pionnière en la matière : les Etats membres doivent désormais mettre en place des règlementations pour protéger la biodiversité des fonds marins. Les activités sous-marines sont donc de plus en plus encadrées. Notre marché a été créé par ces nouvelles dispositions.
Qui sont vos clients ?
Nous avons deux types de clients : des institutionnels (gouvernements, ONG, agences gouvernementales) et des industriels.
Nous accompagnons les premiers sur des activités de conseil liées notamment aux règlementations, ainsi que de connaissance et de contrôle.
Pour les seconds, les industriels en mer, nous répondons à deux types de demandes. La première est d’obtenir des autorisations. Un exemple concret : pour réaliser les travaux du polder de Brest, il faut une autorisation préfectorale. Pour l’obtenir, une étude d’impact doit identifier les impacts sur l’environnement et les solutions pour y remédier….
Lire la suite de l’interview sur le site de Bretagne Développement Innovation