L’État et la filière des énergies marines signent un « Pacte pour l’éolien en mer » : une accélération industrielle qui arrive à point nommé pour les acteurs bretons des EMR.
C’est donc confirmé : l’État accélère sur le développement de l’éolien en mer ! Les ministres Barbara Pompili, Annick Girardin et Agnès Pannier-Runacher ont signé, ce lundi 14 mars 2022 à Paris, un « Pacte pour l’éolien en mer » avec des représentants du Syndicat des Energies Renouvelables, de France Energie Eolienne et du Comité Stratégique de la Filière des Nouveaux Systèmes Energétiques.
Après les déclarations du Président de la République le 10 février dernier à Belfort annonçant un objectif de 40GW installés en 2050, c’est un « pacte de l’éolien en mer » qui a été signé hier à Paris entre l’État et la filière pour concrétiser cet objectif avec la garantie d’une attribution minimale de 2GW/an qui sera ainsi planifiée dans la prochaine PPE.
Du côté de la filière, le travail mené par les clusters des territoires auprès des donneurs d’ordre pour les inciter à avoir recours aux compétences locales en 2021 a porté ses fruits. Les syndicats nationaux France Energie Eolienne et le Syndicat des Energies Renouvelables emboîtent le pas par la signature ce pacte avec l’Etat, en s’engageant à :
- Créer 20 000 emplois en France d’ici 2035 (ce qui revient à quadrupler la main-d’œuvre sur cette période)
- Investir « plus de 40 milliards d’euros pour la réalisation des projets, au cours des quinze prochaines années ».
- Obtenir des porteurs de projet « un contenu local à hauteur de 50 % de l’ensemble des coûts du projet, au moment de sa mise en service, pour chacun des projets éoliens en mer ».»
Cette stratégie d’accélération industrielle avec un effort particulier sur l’éolien flottant est donc une excellente nouvelle pour les acteurs économiques du territoire, notamment dans la perspective de mise en œuvre des 2 prochains parcs éoliens flottants en Bretagne sud.
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